La Place d’Annie Ernaux entre le projet d’écriture et la réhabilitation
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Abstract
Dans un défi à ses sentiments, à son être et à sa condition sociale également, la romancière française Annie Ernaux pénètre, avec son roman La Place, un monde distinctif auquel elle appartient spirituellement et matériellement. Ce défit surgit clairement en dépit de la révolte et du mécontentement qu'elle essaye de montrer à travers les lignes du roman contre ce monde qui lui a causé un conflit reflété par sa relation critique avec les gens les plus proches à elle : ses parents. Ainsi, à travers le projet d'écriture représenté par ce roman, l'écrivain essaie de trouver une sorte d'équilibre et peut-être une sorte de réconciliation avec soi qui se reflète, consciemment ou inconsciemment, dans son imagination. Cette réconciliation consiste à tenter de présenter une sorte de réhabilitation à sa famille, en particulier à son père, l'homme simple et modeste qui a tout fait pour que sa fille arrive à avoir un avenir et une vie confortables. En Somme, le roman de La Place figure, avec d’autres œuvres de l’écrivaine, UN projet d'écriture par excellence qui établit l’écriture autobiographique de l'écrivaine. De même, ce projet d’écriture s’avère important pour l'aspiration et l’ambition sociales d’Annie Ernaux. Nous pouvons dire que ce projet d’écriture a contribué au saut de l'écrivaine à la classe bourgeoise à laquelle elle a toujours rêvé d'appartenir.
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